Ma chronique sur « Aux douceurs du temps » de Véronique Chauvy

« Aux douceurs du temps » édité chez J’ai Lu

À force de voir passer ce roman et sa belle couverture sur Bookstagram, j’ai eu très envie de le découvrir à mon tour. Il faut dire que le résumé m’a fait fortement penser à la trilogie Les lumières de Paris de Gwenaële Barussaud que j’avais adoré (vous pouvez retrouver mes chroniques ICI, ICI, et encore ICI), et j’espérais y retrouver cette ambiance. Sur ce point je ne me suis pas trompée 😊

🍬Résumé de Aux douceurs du temps

On retrouve la jeune Juliette, qui travaille dans une confiserie reconnue de Clermont-Ferrand . Un jour, elle apprend qu’elle a hérité d’une confiserie qu’elle va devoir remettre en l’état. Cela va exciter la jalousie et le dédain des autres confiseurs, tous des hommes, qui ne voient pas d’un bon œil le fait qu’une femme soit à la tête d’une confiserie.

Fort heureusement, Juliette ne manque pas de détermination et elle pourra compter sur l’aide de Rodolphe, un libre penseur dont elle ne partage pas les idées anticléricales, mais qui va se révéler être un ami précieux. 

🍒Un roman à l’ambiance soignée mais aux personnages un peu creux

J’ai passé un très bon moment durant cette lecture aux saveurs gourmandes, et dans laquelle nous pouvons retrouver des thèmes comme le féminisme ou encore le conflit entre l’Église et l’État. 

J’ai trouvé la plume de Véronique Chauvy très élégante et fluide, avec des descriptions passionnantes, à la fois délicates et gourmandes. Les explications sur la confection des douceurs concoctées par Juliette et son équipe sont un régal à lire (et pourtant j’ai horreur des pâtes de fruits, c’est vous dire 😆). En lisant cela, on a envie de pousser la porte de cette confiserie de Clermont-Ferrand et de commander un verre de vin de cerise. 

De plus, le roman se déroule de 1892 à 1920 et c’est vraiment intéressant du point de vue historique. On suit la petite histoire dans la grande Histoire et la manière dont l’intrigue s’y entremêle, avec l’arrivée de la Première guerre mondiale et la façon dont elle a impacté les commerçants et ceux qui ont pu en tirer profit. Encore une fois, c’est passionnant à lire, on sent que l’autrice a fait des recherches. 

Concernant l’ambiance, c’est donc vraiment un sans faute pour moi. Pour ce qui est des personnages, je suis plus réservée. 

En effet, j’ai eu un peu de mal à comprendre certaines réactions de Juliette, assez contradictoires par moments, et je dirais même que les personnages du roman en général n’ont pas un caractère très recherché. Je les ai trouvés assez superficiels et creux dans l’ensemble. Il n’y a qu’à la fin qu’un personnage montre une autre facette de sa personnalité mais c’est un peu tard, et le fait qu’il y ait beaucoup de bonds dans le temps n’arrange pas cette impression. 

En résumé, même si ça n’a pas été un coup de cœur, j’ai beaucoup aimé cette lecture gourmande et passionnante, qui fait la part belle au féminisme et au travail des artisans.

Vous l’avez lu ? Il vous tente ? 

Justine

4 commentaires sur « Ma chronique sur « Aux douceurs du temps » de Véronique Chauvy »

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