Chronique film : « Le masque de Zorro » (1998) de Martin Campbell

Après vous avoir partagé mes souvenirs concernant la saga Tomb Raider mercredi, et vous avoir parlé d’un de mes films d’aventures préférés avec Robin des Bois : Prince des Voleurs, je poursuis mes chroniques nostalgie en vous parlant d’un autre de mes films cultes du genre : Le masque de Zorro.

Résumé du film Le masque de Zorro

Après vingt ans de prison, Don Diego de La Vega, alias Zorro, qui a autrefois combattu avec succès l’oppression espagnole et qui est toujours poursuivi par la haine du gouverneur Rafael Montero, se cherche un successeur. Il rencontre alors un jeune brigand, Alejandro Murieta, qui a lui aussi quelques comptes a régler avec l’ancien gouverneur. Apres une formation complète, de La Vega remet a son élève le masque de Zorro, son épée et son fouet et l’envoie déjouer le sinistre complot de Montero visant a confisquer la Californie au Mexique.

C’est un film qui a marqué mon enfance… et pourtant je crois ne l’avoir vu qu’une fois à cette époque ! Mes parents avaient offert la VHS à mon oncle et ma tante qui passaient quelques jours chez nous et on avait regardé le film ensemble. Je devais avoir 7 ans… Le début du film où Don Diego de la Vega voit son monde s’effondrer et où Alejandro assiste à la mort de son frère, bah c’est un peu dur à regarder quand on a 7 ans, donc vous comprendrez pourquoi ce film m’a marquée ! Pour ce qui est d’une scène assez glauque, on m’avait caché les yeux de sorte que je me souviens avoir compris de quoi il s’agissait mais je n’ai vraiment vu la scène que quelques années plus tard, quand j’étais ado.

Là j’ai vraiment redécouvert le film et, déjà bien fan de Robin des Bois, quand j’ai revu Le masque de Zorro, j’entends encore mon papa me dire en souriant : « Alors ? C’est le nouveau Robin des Bois ? » sous entendu « Alors, tu vas le revoir régulièrement celui-là aussi ? » : EVIDEMMENT !! 😂

Il y a beaucoup de scènes et de répliques cultes pour moi : le tango endiablé entre Antonio Banderas et Catherine Zeta-Jones ainsi que leur combat à l’épée caliente dans les écuries, les enseignements de Don Diego à Alejandro, le vol de Tornado, les scènes entre Don Diego et Elena, et le combat final dans la mine, épique ! On ne s’ennuie pas devant ce film rythmé par la soif de vengeance des deux Zorro, alternant avec brio scènes d’action et scènes plus intimistes et touchantes, non sans un humour bienvenu qui parsème le film.

Les scènes de combats à l’épée ou de chevauchées sont un régal à regarder, tant pour l’action en elle-même, terriblement bien orchestrée, que pour la musique qui l’accompagne (et j’ai envie de prendre des cours de combats à l’épée à chaque fois que je regarde le film !). On sent que les acteurs s’en sont donnés à coeur joie pour tourner ces scènes (chapeau à Anthony Hopkins (61 ans) et Stuart Wilson (51 ans) pour leurs scènes de combat !)

D’ailleurs, ils étaient tous comme des enfants à faire un maximum de leurs cascades. Il me semble aussi que pour la scène où Anthony Hopkins éteint les bougies avec son fouet, il s’est entraîné tous les jours pour que ce soit lui qui la fasse. Avant de tourner dans le film, il a également subi une opération du dos, ce dernier le faisant souffrir depuis plusieurs années.

L’une des choses dont je me souviens le plus lors de mon premier visionnage enfant, c’est de la classe d’Anthony Hopkins ! Quand il apparaissait à l’écran, je le trouvais d’un charisme fou et – oui, on peut le dire – j’étais un peu sous le charme. Ses yeux bleus perçants, son look avec les cheveux longs et la petite moustache… Il est très séduisant dans ce rôle ! 🥰 D’ailleurs, c’est pour cela qu’il est aussi crédible quand il enseigne à Alejandro « le charme »… Bref, je le trouve parfait dans le rôle de Don Diego de la Vega et si je devais citer ne serait-ce qu’une raison de voir le film, ce serait lui ❤️

Face à lui, Antonio Banderas est plein de fougue et de panache dans le rôle du futur Zorro qui suit les enseignements de son aîné. Il donne toute son énergie et son humour dans son personnage, mais aussi sa sensualité lors des scènes qu’il partage avec Catherine Zeta-Jones.

Elle incarne la fille de Don Diego, élevée par le pire ennemi de ce dernier. Une femme qui ne manque pas de caractère, de courage et n’est pas du tout une potiche, et ça fait du bien ! Et surtout, le trait n’est pas forcé comme ce serait le cas dans les films d’aujourd’hui… Oui ce propos fait très « vieille qui trouve que c’était mieux avant » mais dans les films d’aujourd’hui je trouve que la volonté de rendre une femme forte est très peu subtile et mal amenée… Un exemple parmi tant d’autres : il n’y a qu’à voir ce qu’ils ont fait du personnage de Belle dans le remake live de La Belle et la Bête avec Emma Watson… 🙄

Il est à noter qu’une suite a vu le jour sous le titre La légende de Zorro, mais elle n’est pas à la hauteur de son aîné. J’ai trouvé l’histoire nulle et l’absence de Hopkins se fait cruellement sentir…

Quelques mots sur la musique du film, dont je vous avais déjà parlé dans le premier post sur mes 5 BO préférées. James Horner a créé une musique mythique, avec un thème que tous ceux qui ont vu Zorro ont dû garder en mémoire, du moins je le pense ^^ Comme toujours avec James Horner, on retrouve sa patte, avec des airs entendus dans les autres films sur lesquels il a travaillé, notamment les 4 notes qu’il utilise très souvent, notamment sur Avatar. Jumanji et Titanic restent les références les plus flagrantes ici (par exemple dans l’excellent morceau Stealing the map, à partir de 5:30, on retrouve un enchaînement de notes qui ressemble fortement à une musique dans Titanic, Hard to starboard à 1:30 et 2:13 !). J’adore la touche hispanique que le compositeur a donné à la musique, mais aussi son côté épique (le morceau Leave no witnesses et ce déchainement des cuivres vers la fin ! ❤️), pleine d’aventures, l’impression que des danseurs sont en train de taper du pied sur certains airs, tandis que les morceaux plus dramatiques ou romantiques sont impeccables (Elena and Esperanza, Elena’s Truth). Bref, ça ne vous étonnera pas de savoir que j’écris cet article en écoutant la BO à fond !

Le masque de Zorro, c’est un film de cape et d’épée comme on en fait plus. Une histoire de vengeance, de justice, d’amour, emplie d’aventures, d’humour, d’émotions et de cascades fort bien orchestrées, portée par des acteurs charismatiques et une musique inoubliable ! A voir et à revoir absolument !

Vous avez vu Le masque de Zorro ? C’est un film culte pour vous aussi ?

8 commentaires sur « Chronique film : « Le masque de Zorro » (1998) de Martin Campbell »

  1. Je le trouve génial – j’aime bien sa suite que je trouve divertissante.
    Tu me donnes envie de le revoir, vive Netflix !
    Je ne l’ai regardé qu’une seule fois en entier, adulte, et j’ai compris pourquoi plusieurs de mes amies m’en avaient parlé avec enthousiasme lors de sa sortie à l’époque, où nous étions collégiennes…et pourquoi elles craquaient sur A.Banderas ! Je partage ton avis sur A.Hopkins. Ce genre de films manque au cinéma actuel…
    Bisous

    Aimé par 1 personne

    1. Contente que tu aimes ce film aussi, Coralie ! Effectivement, vive Netflix pour proposer pas mal de films cultes dans son catalogue !
      Aujourd’hui quand je vois ce qu’ils font de certains films du genre ça me désespère… D’où ma nostalgie et mon plaisir de chroniquer ces « vieux » films 🙂
      Bonne semaine, bisous !

      Aimé par 1 personne

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