
Une histoire qui se passe lors de la Régence anglaise, ça me rendait curieuse, mais à force de lire les avis enthousiastes des autres lecteurs, forcément, j’ai eu envie de ne pas attendre plus longtemps pour faire connaissance avec les propriétaires de cet hôtel particulier.
Résumé de Chroniques de Bond Street
Que font des aristocrates désargentés pour garder leur standing dans le Londres du XIXe siècle ? Ils ouvrent un hôtel !
Malgré son rang, lady Fortescue, veuve septuagénaire, n’a ni rente ni héritage pour vivre dignement. Lasse de dépendre de la charité familiale, elle renonce cependant à se séparer de sa grande demeure décrépite de Bond Street et de ses domestiques qu’elle ne paye plus depuis longtemps… Surgit alors la folle idée de faire cause commune avec d’autres infortunés et de transformer sa maison en hôtel. Du jour au lendemain, « Au Parent Pauvre » devient le lieu le plus chic et le plus réputé de Londres.
Mais son neveu, le duc de Rowcester, voit cette petite révolution d’un mauvais œil et se met en tête de fermer l’hôtel. Sa rencontre avec Miss Harriet James, la cuisinière en chef, pourrait bien le faire changer d’avis…
Rencontre avec la plume de M.C. Beaton
Tout est dans le sous-titre : je n’avais lu aucun roman de M.C. Beaton avant celui-ci. Je sais que ses différentes histoires de cosy mystery rencontrent un beau succès, notamment la saga des Agatha Raisin, mais il y a tellement de sagas cosy mystery qui me tentent que j’ai fait des choix ! D’ailleurs, je vous prépare un petit post sur les sagas dans lesquelles j’ai envie de me plonger 😉
Donc, avec les Chroniques de Bond Street, j’ai découvert la plume pleine d’humour de M.C. Beaton, des personnages au caractère bien affirmé et attachants, même les plus désagréables au premier abord ! Nous retrouvons ainsi une veuve désargentée, un colonel sans le sou, une jeune veuve poursuivie par les huissiers, une vieille fille timorée dont la sœur a volé l’héritage, une jeune et jolie orpheline débrouillarde, un bourgeois malhonnête. J’ai beaucoup aimé le fait qu’ils forment une petite famille unie par le désir de ne pas rester dans la pauvreté et de demander la charité à leur parents les plus riches (quand ils ne les volent pas !). L’idée de les voir s’unir pour fonder cet hôtel baptisé Au Parent Pauvre m’a tout de suite séduite, étant une grande amatrice des fictions qui nous montre des personnages en train de se serrer les coudes ou de monter différents projets ensemble.
Avec humour et un soupçon de rocambolesque, M.C Beaton présente les codes sociaux de l’époque et la réalité difficile de certains bourgeois tombés en disgrâce à cause de différents cas de figure (veuvage, petite pension, dettes, héritage floué, etc.). J’ai trouvé le style de l’autrice très fluide, vivant, donnant à son intrigue du rythme qui rendait le livre difficile à lâcher. Les informations sur la vie à cette époque sont distillées sans lourdeurs, il y a de l’humour dans les dialogues et quelques situations loufoques, mais aussi un peu de romance au milieu de cette sympathique galerie de personnages, qui rendent le tout très agréable à lire. Je me réjouis déjà de lire la suite !
Avez-vous lu les Chroniques de Bond Street ? Il vous tente ?
Justine
Il est dans ma wish list appréciant aussi les personnages qui se serrent les coudes et ayant bien accroché avec une autre série de l’autrice 🙂
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Tu risques de passer un bon moment alors 😉
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Oh je suis ravie qu’il t’ait plu 🤗 moi aussi il me tarde de lire le tome 2 🤩
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Merci ❤ Oui, il me tarde aussi ! 😀
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Pas encore lu mais je l’ajoute de suite à ma pàl !
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