
Bonjour 🙂
Je vous retrouve aujourd’hui avec une chronique qui dormait dans mes tiroirs depuis le mois de mars. Alors pour revenir en douceur, et me remettre le pied à l’étrier, je pense que c’est l’idéal de ressortir les chroniques et autres articles qui attendaient patiemment d’être publiés.
J’avais beaucoup aimé le premier tome, Les rêves de nos mères, qui me laissait entrevoir une suite pleine de promesses. Avec ce deuxième tome, j’ai été servie !
Dans Les cendres sous les coquelicots, nous retrouvons Emily, Julia, Will et les autres là où nous les avons quittés. Les hommes sont au front en 1914 tandis que les femmes essaient de se rendre utiles du mieux qu’elles le peuvent, prenant parfois des risques.
Je ne vous cache pas que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman durant les premiers chapitres car il nous plonge en pleine première guerre mondiale, et vu les actualités, je n’avais pas trop le cœur à me plonger dans un livre qui ne fait que rappeler cruellement combien les hommes ne retiennent absolument rien du passé et de l’Histoire. Cependant, je me suis accrochée parce que je ne pouvais pas faire autrement ! L’intrigue est tellement passionnante et foisonnante qu’il est impossible de s’arrêter de tourner les pages pour connaître le dénouement de l’histoire, même si cela implique de se retrouver projeté dans l’horreur des tranchées et de la vie sur le front.
La plume de Carine Pitocchi est toujours aussi fluide, avec des détails dans les gestes et les expressions des personnages qui nous donnent l’impression de les voir évoluer sous nos yeux. Son écriture est toujours aussi cinématographique et sensible. J’ai même cru voir un hommage à Jane Austen à travers un nom de famille 😉 En lisant ce tome, j’ai surtout pris conscience de tout le travail de recherches qu’elle avait dû effectuer pour l’intrigue de son histoire. En effet, Carine Pitocchi nous fait voir la première guerre mondiale et son impact en Angleterre, mais aussi en France et en Russie. Elle aborde également plusieurs thèmes comme la folie, le racisme, la ségrégation, le féminisme, ou encore la pauvreté. Nous suivons donc de nouveaux personnages auxquels je me suis attachée, que ce soit Antoine et Florine, ou encore Elena et Maria. Pour certains, notamment les domestiques, Carine Pitocchi nous laisse entrevoir quelques pans de leur passé mais ça reste toujours en surface. J’espère en voir plus lors du prochain tome.
Concernant les personnages principaux, j’aime toujours autant Emily ! Courageuse, pleine d’humour, de volonté et en avance sur son temps, elle porte vraiment l’histoire. Julia commence à suivre ses traces, même si son comportement m’a un peu agacée à un moment du livre. J’ai beaucoup aimé les personnages masculins également, chacun ayant leur personnalité et quelque chose de touchant. J’ai particulièrement aimé Archie par exemple, et j’aime toujours autant Nesto ! Parmi les domestiques, certains se révèlent nettement plus sympathiques que lors du premier tome. L’évolution d’un personnage m’a par contre fait froid dans le dos puisque l’autrice aborde la folie, et les conséquences que cela a sur un autre personnage en particulier m’a fait craindre le pire. L’état dans lequel nous retrouvons un autre protagoniste du premier tome m’a aussi attristée mais j’ai quelque espoir pour la suite !
La fin du tome donne très envie de découvrir la suite et j’espère qu’il sera prochainement disponible, parce que je me suis vraiment attachée à ce petit monde venu de différents horizons… J’ajoute aussi que je trouve la couverture du livre superbe ! Elle me rappelle une scène du film Reviens-moi (Atonement), tout comme le titre du roman d’ailleurs….

Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette saga historique pleine de rebondissements et de personnages variés, dont l’écriture immersive vous fera tourner les pages avec avidité pour connaître le fin mot de l’histoire !
Vous avez lu ce tome ? Cette saga vous tente ?
Justine
Cette série me tente tellement et ton avis me donne encore plus raison de me pencher sur la question.
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J’espère que tu te lanceras un jour, elle vaut vraiment le coup 🙂
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