Ma chronique sur : « Une partie de campagne » de Mary Balogh

Une partie de campagne, aux éditions J’ai Lu

Tout d’abord je voudrais remercier ma Bookstacopine Gaëlle pour m’avoir offert le livre 😘 J’avais été séduite par sa chronique qui m’avait donné envie de découvrir ce roman et je trouve les couvertures des éditions J’ai Lu vraiment mignonnes. 

Résumé de « Une partie de campagne »

Le synopsis est assez sympathique lui aussi, puisqu’il est question d’Anthony, un marquis ayant publié une annonce pour un poste de gouvernante. Mais par gouvernante, il pense à une femme. En effet, Anthony veut faire enrager son père avec qui les relations ne sont pas au beau fixe. Et quoi de mieux que de prendre pour épouse la femme la plus insignifiante qui soit ? Charity se présente pour le poste et en échange d’une rente à vie, elle accepte de se marier et d’être présentée à la famille d’Anthony, lequel compte ensuite l’expédier à la campagne pour ne plus jamais la revoir.

💍 Une lecture en demi-teinte

Bon, une fois n’est pas coutume mais je vais commencer par les bémols : j’ai trouvé les allusions sexuelles et les scènes de coucheries détaillées assez pénibles et superficielles. Ça me soule déjà dans les romances contemporaines alors dans les romances d’époque je trouve ça encore plus pénible 🙄 Limite ça me sort du roman. Et puis il faut voir le genre de descriptions auxquelles on a droit ! « Il laissa consciemment sa semence se répandre en elle » : c’est vrai que c’est teeeeellemeeeent romantique ce genre de descriptions 😆😂😅😤

Personnellement, je pense que laisser au lecteur un peu d’imagination ou bien évoquer brièvement les choses avec délicatesse et pudeur, c’est mieux. Mais bon, j’ai l’impression que c’est de plus en plus rare 😅

Hormis ce bémol auquel je ne m’attendais pas, et le fait que l’histoire soit cousue de fil blanc, j’ai trouvé le récit vraiment prenant : j’ai dévoré le livre en 2 jours ! La plume de l’autrice est donc suffisamment fluide et vive pour nous faire tourner rapidement les pages malgré les bémols exprimés plus haut. 

Il faut dire qu’on se laisse facilement prendre au jeu de dupes manigancé par le duc et Charity. J’ai bien aimé le fait que le jeu devienne soudain réalité pour les personnages et qu’au fur et à mesure chacun ait des doutes sur les sentiments de l’autre. Les descriptions du domaine m’ont fait voir le lieu comme si j’y étais, j’ai bien aimé les autres personnages de la famille d’Anthony et j’avais hâte de savoir comment l’un des derniers secrets allait être percé à jour. J’ai cependant trouvé la fin un peu trop précipitée à mon goût. 

Le livre aborde également les thèmes du pardon et de la famille, des malentendus qui se sont étirés dans le temps et qui ne sont pas toujours simples à résoudre. 

Bref, un roman que j’ai trouvé sympathique malgré ses défauts, mais je ne pense pas que je continuerais la collection. Cela dit, si les bémols que j’ai énoncés ne vous rebutent pas, c’est un roman idéal si vous voulez souffler entre deux lectures plus denses 😉

Vous avez lu ce livre ? Il vous tente ?

Justine